Pourquoi ce projet ? Pourquoi une coopérative ? Genèse d’Up to You !

« Mais pourquoi avez vous choisi le modèle coopératif ? » 

C’est la question qui nous a été la plus posée au moment de présenter notre projet à nos premiers interlocuteurs.

La genèse du projet ce sont des réflexions, des discussions entre des acteurs passionné(e)s: au bord d’un terrain, lors d’une 3ème mi-temps ou bien dans le contexte professionnel…

Certains sont des acteurs du sport, des salariés de club, des bénévoles associatifs ou des pratiquants autonomes, au cœur de la mutation de leur secteur. Parfais coincés entre leur volonté de développer la pratique sportive, et les camisoles que représentent les équipements sportifs, les fédérations parfois les collectivités aussi…

D’autres sont des acteurs du secteur industriel et de la transition énergétique sur le territoire, investis depuis des années dans le tissu économique et associatif local. Tous ont la particularité d’aimer leur territoire et de lui rendre ce qu'il leur a donné.

Les premières idées émergent : et si sport de masse et transition énergétique pouvaient faire bon ménage ?

Les réflexions fleurissent... Certains parlent de leur rêve d’investir leur complexe de padel mais n'ont ni les moyens, ni l'envie d'y aller seuls,... D’autres se posent la question de mettre leur savoir-faire au service de l’intérêt général, tandis que certains tentent de développer quotidiennement leur association pour créer ou pérenniser des emplois.

Et s’il était possible d’embarquer tous ces acteurs différents dans une même dynamique ? De placer l’intérêt général au cœur des discussions, tout en créant un modèle économique viable pour assurer la pérennité des actions ? Tout en pensant local ?

Une réunion. Deux réunions. Puis trois, etc...

- "La prochaine au resto on est d’accord ?"

Un power point. « Ah oui tiens, ça peut servir ». Une V2, une V3, une V17…

Mots clés : collectif, sport, énergie. Comment faire en sorte que tous les acteurs y aillent ensemble ?

- « Moi je pense qu’il faut faire une SCIC ! »  

-« A tes souhaits !! Une quoi ? » -« Une société coopérative ».

-« Donc on est d’accord que personne ne se paiera une villa sur la Costa Brava avec ce projet ? »

-« On s'en fiche on pourra jouer au foot, au padel ou au basket quand on voudra et même quand il pleuvra ! »

-«OK génial j'en suis ! »

L’outil coopératif est apparu rapidement comme le seul pouvant satisfaire toutes ces envies. De forme privée et d'intérêt public, la SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif) associe des personnes physiques ou morales autour d’un projet commun alliant efficacité économique, développement local et utilité sociale.

SOCIÉTÉ

Société de personnes qui prend la forme commerciale, inscrite au Registre du commerce et des sociétés et soumise aux impôts commerciaux. Fonctionne comme toute société soumise aux impératifs de bonne gestion et d’innovation.

COOPÉRATIVE

1 personne = 1 voix en assemblée générale

La valeur nominale de la part sociale est fixée par les statuts. Le capital constitué par le total de ces parts est variable, ce qui permet la libre entrée et sortie de sociétaires.

Mise en réserve des excédents à chaque clôture des comptes : au moins 57,5 % du résultat affecté aux réserves impartageables.

D’INTÉRÊT COLLECTIF

L’intérêt par lequel tous les associés et l’environnement peuvent se retrouver autour d’un objet commun en organisant une dynamique multi parties-prenantes (le caractère d’utilité sociale). Ancrée sur un territoire géographique, ou au sein d’une communauté professionnelle ou encore dédiée à un public spécifique, la forme SCIC peut recouvrir tout type d’activité qui rend des services aux organisations ou aux individus.

Comme toute bonne équipe qui se respecte, un nomme un capitaine. Tous les coachs vous le diront, ce n’est pas forcément le meilleur de l’équipe le capitaine ! Plutôt celui qui se le sent, qui en a envie, qui croit au projet, peut etre un peu plus que les autres, et surtout, qui peut transmettre cette foi. Celui qui n’excelle nulle part, mais qui est polyvalent. Souvent un milieu de terrain, ou un meneur de jeu, une plaque tournante entre les attaquants qui se veulent au top de la création et de l’innovation, et les défenseurs, plus méthodiques et cartésiens.

« J’ai trouvé un terrain et de gens motivés pour faire un projet padel »

« Mais attends, on n’a toujours pas créé la coopérative, on n’a pas de nom, ni de logo !»

« Réunion avec eux jeudi à 18h»

 « Ok feu ! »

« Me tarde de vous mettre la misère au padel quand même !»

A suivre….